Detox, detox, detox… ce mot à la mode que l’on voit partout et qui commence sérieusement à vous agacer ? D’où sort-il ? et ça veut dire quoi ? et pourquoi il faudrait se détoxiquer d’abord ? C’est une mode bobo-écolo ? Et puis, à part l’eau chaude et le citron, on fait quoi en fait ? y a-t-il vraiment des effets sur la santé ? C’est peut-être dangereux ?
Promis j’arrête ! Je vais vous donner de bonnes raisons d’essayer ce que l’on appelle aujourd’hui “detox” et qui a en fait une origine très ancienne, avec Hippocrate en Europe (-300 av JC), dans toutes les grandes civilisations anciennes de tous les continents (Asie, Inde, Amériques…). Même dans le règne animal elle se pratique depuis la nuit des temps ! Et notre corps humain est prévu pour ça, car il fut un temps où l’Homo Sapiens ne pouvait pas manger en continu à sa faim.
En fait, votre résistance à cette pratique, c’est d’abord une histoire de sémantique (avouez-le, ce mot vous énerve), puis une affaire de grosse bouffe, de gourmandises et d’addictions qui vous freinent pour une éventuelle expérience. Je comprends.
Donc, il s’agit de mettre au repos un moment tout votre corps et surtout votre système digestif quelques fois par an. Pourquoi ? tout simplement parce que votre corps emmagasine de nombreuses substances toxiques et qu’il faut lui donner le temps, l’espace, la chance dirais-je, de pouvoir les éliminer. Car, tant que vous mangez normalement (ou surtout anormalement), votre énergie va être dédiée à la digestion plus ou moins facile de vos aliments et la tentative d’e les éliminer. Pour peu que vous soyez fatigué et sédentaire, votre corps va ainsi stocker, stocker, stocker partout où il le pourra (notamment dans la graisse) et il va s’épuiser progressivement.
Et tout le monde peut faire une détox ? malheureusement non, car il est nécessaire d’abord de voir où en est votre capital vital, la quantité de déchets à éliminer et votre condition physique du moment. Pour les personnes en trop grande faiblesse physique, psychique, en grande insuffisance pondérale ou ayant des maladies spécifiques, il ne sera pas forcément indiqué de faire certaines détox, voire même au contraire, vous accompagner par une nutrition adaptée. Il peut même être dangereux de pratiquer certaines cures sans un contrôle médical et l’avis d’un praticien de santé.
Mais, généralement, plus vous offrirez des temps de pause à votre organisme, plus ce sera facile d’évacuer les déchets un peu tenaces de l’hiver, et ainsi, retrouver une énergie incroyable, disponible pour s’auto-régénérer. J’ose le mot ! car notre corps a son propre médecin intérieur qui a toutes les capacités de s’auto-guérir (je ne pale pas des maladies incurables bien sûr).
Mais attention, il faut personnaliser sa détox. On ne fait pas tout comme tout le monde car vous êtes unique, avec une histoire, des sensibilités, des particularités dont il faut tenir compte pour choisir sa détox. Le panel de cures peut aller de la simple restriction sur quelques repas, en passant par les “monodiètes” (un seul aliment au cours d’un ou plusieurs repas), ou bien une cure de jus de légumes, ou une phase de régime végétarien, cuit ou cru, jusqu’au jeûne allant de 16 heures à plusieurs jours.
Chacune nécessite une préparation avant et la reprise après pour stabiliser. Il ne s’agit pas de reprendre TOUTES les mauvaises habitudes d’avant !
Voici quelques-uns des effets que vous pourrez en retirer : un temps de retour à soi en retrouvant des sensations corporelles, une meilleure connaissance des bonnes pratiques alimentaires saines et nutritives pour vous, un regain inespéré de vitalité pour mener à bien toutes vos missions, retrouver un poids de forme sans être non plus focalisé uniquement sur cet aspect et enfin, atténuer ou voir disparaître certains troubles de santé gênants au quotidien.
Alors ? C’est bientôt le printemps (pour les chinois : fin février) et c’est le moment de la montée de la sève chez les végétaux, alors c’est l’heure de votre ménage “de printemps” !
Je vous attends le vendredi 18 mars 2022 à 19 h 15 pour une conférence à la Croix-Rousse (Lyon) puis un atelier de pratiques corporelles le samedi 19 mars de 9 h à 12 h. Les inscriptions sont sur AGENDA.
Vous pouvez aussi me contacter pour un RDV individuel pour déterminer votre besoin du moment.